CHARLES BAUDELAIRE

 

Du livre «Le fleurs du mal»

 

 

XI. LE GUIGNON

 

Pour soulever un poids si lourd,
Sisyphe, il faudrait ton courage!
Bien qu'on ait du cœur à l'ouvrage,

L'Art est long et le Temps est court.

 

Loin des sépultures célèbres,
Vers un cimetière isolé,
Mon cœur, comme un tambour voilé,

Va battant des marches funèbres.

 

- Maint joyau dort enseveli
Dans les ténèbres et l'oubli,
Bien loin des pioches et des sondes;

 

Mainte fleur épanche à regret
Son parfum doux comme un secret
Dans les solitudes profondes.

 

 

XXX. DE PROFUNDIS CLAMAVI

 

J'implore ta pitié, Toi, l'unique que j'aime,
Du fond du gouffre obscur où mon cœur est tombé.
C'est un univers morne à l'horizon plombé,
Où nagent dans la nuit l'horreur et le blasphème;

 

Un soleil sans chaleur plane au-dessus six mois,
Et les six autres mois la nuit couvre la terre;
C'est un pays plus nu que la terre polaire
- Ni bêtes, ni ruisseaux, ni verdure, ni bois!

 

Or il n'est pas d'horreur au monde qui surpasse
La froide cruauté de ce soleil de glace
Et cette immense nuit semblable au vieux Chaos;

 

Je jalouse le sort des plus vils animaux
Qui peuvent se plonger dans un sommeil stupide,
Tant l'écheveau du temps lentement se dévide!

 

 

X. L’ENNEMI

 

Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

 

Voilà que j'ai touché l'automne des idées,
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

 

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur?

 

- O douleur! ô douleur! Le Temps mange la vie,
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le coeur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie!

 

 

VIII. LA MUSE VÉNALE

 

O muse de mon cœur, amante des palais,
Auras-tu, quand Janvier lâchera ses Borées,
Durant les noirs ennuis des neigeuses soirées,
Un tison pour chauffer tes deux pieds violets?

 

Ranimeras-tu donc tes épaules marbrées
Aux nocturnes rayons qui percent les volets?
Sentant ta bourse à sec autant que ton palais
Récolteras-tu l'or des voûtes azurées?

 

Il te faut, pour gagner ton pain de chaque soir,
Comme un enfant de chœur, jouer de l'encensoir,
Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guère,

 

Ou, saltimbanque à jeun, étaler tes appas
Et ton rire trempé de pleurs qu'on ne voit pas,
Pour faire épanouir la rate du vulgaire.

 

 

VII. LA MUSE MALADE

 

Ma pauvre muse, hélas! qu'as-tu donc ce matin?
Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes,
Et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint
La folie et l'horreur, froides et taciturnes.

 

Le succube verdâtre et le rose lutin
T'ont-ils versé la peur et l'amour de leurs urnes?
Le cauchemar, d'un poing despotique et mutin
T'a-t-il noyée au fond d'un fabuleux Minturnes?

 

Je voudrais qu'exhalant l'odeur de la santé
Ton sein de pensers forts fût toujours fréquenté,
Et que ton sang chrétien coulât à flots rythmiques,

 

Comme les sons nombreux des syllabes antiques,
règnent tour à tour le père des chansons,
Phoebus, et le grand Pan, le seigneur des moissons.

 

 

XVII. LA BEAUTÉ

 

Je suis belle, ô mortels! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.

 

Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris;
J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

 

Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d'austères études;

 

Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles:
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles!

 

 

XXII. PARFUM EXOTIQUE

 

Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone;

 

Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l'œil par sa franchise étonne.

 

Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mâts
Encor tout fatigués par la vague marine,

 

Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

 

 

LXIV. SONNET D’AUTOMNE

 

Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal:
"Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite?"
- Sois charmante et tais-toi! Mon cœur, que tout irrite,
Excepté la candeur de l'antique animal,

 

Ne veut pas te montrer son secret infernal,
Berceuse dont la main aux longs sommeils m'invite,
Ni sa noire légende avec la flamme écrite.
Je hais la passion et l'esprit me fait mal!

 

Aimons-nous doucement. L'Amour dans sa guérite,
Ténébreux, embusqué, bande son arc fatal.
Je connais les engins de son vieil arsenal:

 

Crime, horreur et folie! - O pâle marguerite!
Comme moi n'es-tu pas un soleil automnal,
O ma si blanche, ô ma si froide Marguerite?

 

 

XXXIV. LE CHAT

 

Viens, mon beau chat, sur mon cœur amoureux;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.

 

Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,

 

Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bête
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,

 

Et, des pieds jusqu’à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum
Nagent autour de son corps brun.

 

 

II. L'ALBATROS

 

Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage

Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,

Qui suivent, indolents compagnons de voyage,

Le navire glissant sur les gouffres amers.

 

A peine les ont-ils déposés sur les planches,

Que ces rois de 1'azur, maladroits et honteux,

Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches

Comme des avirons traîner à coté d'eux.

 

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!

Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!

L'un agace son bec avec un brûle-gueule,

L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!

 

Le Poète est semblable au prince des nuées

Qui hante la tempête et se rit de 1'archer;

Exilé sur le sol au milieu des huées,

Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

 

 

ΧΧΧІІ

 

Une nuit que j'étais près d'une affreuse Juive,

Comme au long d'un cadavre un cadavre étendu

Je me pris à songer près de ce corps vendu

A la triste beauté dont mon désir se prive.

 

Je me représentai sa majesté native,

Son regard de vigueur et de graces armé,

Ses cheveux qui lui font un casque parfumé,

Et dont le souvenir pour 1'amour me ravive.

 

Car j'eusse avec ferveur baise ton noble corps,

Et depuis tes pieds frais jusqu'à tes noires tresses

Deroule le trésor des profondes caresses,

 

Si, quelque soir, d'un pleur obtenu sans effort

Tu pouvais seulement, ô reine des cruelles!

Obscurcir la splendeur de tes froides prunelles.

 

 

XLII. Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire…

 

Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire,

Que diras-tu, mon coeur, coeur autrefois fletri,

A la tres belle, à la très bonne, à la très chère,

Dont le regard divin t'a soudain refleuri?

 

– Nous mettrons notre orgueil à chanter ses louanges:

Rien ne vaut la douceur de son autorité;

Sa chair spirituelle a le parfum des Anges,

Et son oeil nous revet d'un habit de clarté.

 

Que ce soit dans la nuit et dans la solitude,

Que ce soit dans la rue et dans la multitude,

Son fantôme dans 1'air danse comme un flambeau.

Parfois il parle et dit: «Je suis belle, et j'ordonne

Que pour 1'amour de moi vous n'aimiez que le Beau;

Je suis l'Ange gardien, la Muse et la Madone».

 

 

 

ШАРЛЬ БОДЛЕР

 

Из сборника «Цветы зла»

 

 

НЕУДАЧА

 

Чтоб тяжкий груз вздымать, сбегая вниз,

Была б нужна, Сизиф, твоя отвага!

Но хоть творишь с любовью и без страха,

Переживёт, увы, искусство жизнь.

 

И вот вдали от кладбищ знаменитых

Вблизи могилки, скромной и простой,

Сердечко, словно барабан глухой,

Играет похоронных маршей ритмы:

 

– Не счесть сокровищ, что под спудом спят

Во тьме кромешной и забвенье

Совсем не там, где крест им водрузят;

 

Не счесть цветов, что дарят с сожаленьем

Неописуемый, как тайна, аромат,

Поскольку в одиночестве грустят…

 

 

XXX. ИЗ  БЕЗДНЫ ВОЗЗВАЛ

 

Взываю я к Тебе, единственной, кто мил мне,

Из мрачной бездны той, где серый горизонт,

Где сердце, пав на дно, твоей пощады ждёт

В ночи, насыщенной хулою, страхом, гнилью!

 

Полгода солнце здесь висит, тепла не дав,

Шесть месяцев других поверхность скрыта тьмою;

Тот край скудней земель с полярною зимою:

Ни зверя, ни ручья, ни деревца, ни трав!

 

Однако горний мир не ужаснётся стылым,

Негреющим лучам жестокого светила,

А мрак сплошной похож на Хаос древних далей;

 

Завидую судьбе я тех ничтожных тварей,

Что могут замереть и погрузиться в сон:

Так медленно с клубка сползает нить времён!

 

 

X. ВРАГ

 

Юность помнится мне, словно тьма грозовая

С редким лучиком солнца среди облаков:

Буря с ливнем, свирепо мой сад оголяя,

Там оставили мне только горстку плодов.

 

Так я осень познал, мысли горестной внемля,

И немало усилий потом приложил,

Чтоб лопатой с граблями вновь выровнять землю,

Где промоины были не меньше могил.

 

Ах, найдут ли цветы, о которых мечтаю,

В этой почве, размытой и схожей с песком,

Тайный сок, что энергией их  напитает?

 

О великая скорбь! Время жизнь пожирает,

И безжалостный Враг, скрытый в сердце самом,

Нашу кровь поглощая, растёт с каждым днём!

 

 

ПРОДАЖНАЯ МУЗА

 

О Муза, сердца друг, любовница дворцов!

Когда январь дохнёт Бореями без счёта,

Найдёшь ли чем согреть ступни от непогоды

В тоскливой череде метельных вечеров?

 

Сверкнёт ли мрамор плеч великолепьем вновь

От бледности лучей ночного небосвода?

Сумеешь ли собрать лазури позолоту,

Узрев, что в кошельке нет прежних жемчугов?

 

Чтоб в ужин хлеб вкушать, ты, бедная, должна

Алтарником служить с кадилом дотемна

И Богу петь псалмы, не веря в это пенье,

 

Иль прелести свои,  как девушка-циркач,

Стыдливо раскрывать, в улыбке пряча плач,

Чтоб гогот вызывать у разномастной черни…

 

 

БОЛЬНАЯ МУЗА

 

Бедняжка Муза, вновь с утра твой вид больной:

Глаза блеклы и в них – виденья ночи бурной.

Гляжу, как по лицу проносятся волной

Безумье, ужас, хлад, унынье от сумбура.

 

Суккуб зелёный вместе с розой озорной 

Пролили ль на тебя страх и любовь из урны?

Иль тягостный кошмар безжалостной рукой

Держал тебя в плену зловещего Минтурна?

 

Хочу, чтоб грудь твоя вздымалась мыслям в такт,

Чтоб источала в мир здоровый аромат,

А христианки кровь струилась бы ритмично,

 

Как множество слогов в гекзаметре античном,

Где царствуют то Феб, отец певучих нот,

То Пан, хозяин жатв, – и каждый в свой черёд!

 

 

КРАСОТА

 

Смертный люд, я прекрасна, как грёза из камня!

Грудь моя, где из вас разбивался любой,

Создана, чтоб поэта пленяла любовь,

Что с материей схожа: нема и бескрайня.

 

Я в лазури царю, как загадочный сфинкс,

Сердца лёд с белизной неземной сочетая;

Никогда не смеюсь, никогда не рыдаю,

Ненавижу движение вверх или вниз.

 

А певцы пред величьем моих воплощений,

По шедеврам разбросанным мной без числа,

Дни сжигают в трудах, ибо есть для прельщенья

 

Этих вялых дружков у меня зеркала,

Что всё делают чище, свежей, совершенней,     

Это очи мои с ярким блеском Вселенной!

 

 

НЕОБЫЧНЫЙ АРОМАТ

 

Когда, закрыв глаза, сентябрьским вечерком

Вдыхаю аромат твоей груди лучистой,

Тогда передо мной встают, сменяясь быстро:

Златые берега под солнечным огнём;

 

Беспечный островок – природы щедрой дом,

Где чудо-дерева и финики меж листьев;

Мужчины, чьи тела стройны и мускулисты,

И женщины, чей взгляд с обманом незнаком.

 

В прекрасный край ведёт меня твой аромат:

Я буду видеть порт, лес парусов и мачт,

Уставших от штормов и пагубного солнца,

 

Покуда запах тамариндовых плодов,

Что заполняет всё пространство, не сольётся

В моей душе с весёлой песней моряков…

 

 

ОСЕННИЙ СОНЕТ

 

Взор хрустальных очей на вопрос ждёт ответ:

«Ты меня, странный друг, жаждешь видеть  какой?»

– Будь простой, как зверёк, и дари мне покой:

Только это снесёт раздражённый поэт.

 

Ненавижу я страсть, ум наносит мне вред!

Даже если меня усыпишь ты рукой,

Вряд ли сердце покажет рубец огневой

И откроет тебе свой зловещий секрет!

 

Станем тихо любить. Бог Амур не впервой

Лук натянет в ночи: он привык с древних лет

В колчане находить для коварных побед

 

Зло, безумье, кошмар! – О цветок бледный мой!

Маргарита, ужель и в тебе солнца свет

Так же холоден нашей осенней порой?..

 

 

КОТ

 

Заберись на влюблённую грудь без опаски,

Котик мой, спрятав когти в подушечки лап,

И позволь погрузиться в прекрасные глазки,

Где сияет, как сталь, драгоценный агат.

 

И когда эту гибкую спинку и шею,

Не спеша, станут пальцы ласкать всё нежней,

И когда от блаженства рука опьянеет,

Напитавшись зарядами шёрстки твоей, –

 

Вот тогда мне пригрезится сердца царица,

Чей пронзительный взор, дорогой мой зверёк,

Так же холоден, так же бездонно глубок, –

 

И от смуглого тела в тот миг заструится,

И пронижет меня с головы и до пят

Нежный, тонкий, опасный её аромат…

 

 

АЛЬБАТРОС

 

Порою, заскучав, матросы ловят птиц,

Что рядом с кораблём парят помногу дней, –

И мощный Альбатрос, морской лазури принц, 

Становится тогда игрушкой для людей.

 

На палубу его положат, и в сей миг

Он, жалкий и смешной, теряет прежний блеск:

Два царственных крыла, два паруса своих,

Неловко волочит, как вёсла по земле.

 

Крылатый исполин, – как стал он неуклюж!

Прекрасный час назад, – здесь вял и некрасив!

Иной моряк ему засунет трубку в клюв,

Другой начнёт хромать, его изобразив!..

 

Поэт ужасно схож с владыкою небес,

Кому ни шторм, ни гром, ни молния – не в счёт:

Сражённый на лету, он средь земных повес

Из-за гигантских крыл с трудом идёт вперёд…

 

 

ΧΧΧІІ

 

Разделив с безобразной еврейкой кровать,

Я, как труп возле трупа, лежал в темноте –

И о грустной, утраченной мной, красоте

Рядом с телом продажным вдруг начал мечтать.

 

Я представил твою прирождённую стать,

Нежно-строгий тот взор, что не встретишь нигде,

Аромат чёрных кос, так влекущий к тебе,

Что восторг – вслед за памятью – ожил опять!

 

Как бы гордое тело твоё в час ночной

Целовал жарко я и – от кос до ступней –

Пылом ласк раскрывал кладезь тайны твоей,

 

Если б только слезой благодатной одной

Ты, царица жестокая, рядом со мной

Затуманить смогла блеск холодных очей…

 

 

Что ты ночью промолвишь, бедняжка душа…

 

Чтó, душа бесприютная, скажешь в ночи,

Чтó, увядшее сердце, промолвишь о той,

Чей божественный взор вдруг тебя излечил,

Окропив драгоценной своей красотой?

 

– Мы, отбросив гордыню, начнём воспевать,

Ту, которой нежней и щедрей в мире нет:

Плоть её источает святой аромат,

А глаза дарят нам лёгкость светлых одежд!..

 

И средь ночи пустынной, средь шумного дня

Веет призрак её, словно отблеск огня,

Иногда говоря: «Я прекрасна, но ты,

Чтобы пламень любви заслужить у меня,

Должен сделаться вечным слугой Красоты;

Я – Мадонна, я – Ангел, я – Муза твоя!»

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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